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Rebranding : less is more

Is “less is more”, really less ? Les refontes de logo de grandes marques se multiplient et toutes semblent se plier à la même tendance du sans serif. Devant leurs similarités indéniables, beaucoup s’interrogent : tout ça pour ça ?

Photographie illustrant le projet Rebranding : less is more

01.

Logos : je t’aime, moi non plus.

 

Ce n’est pas nouveau : on aime nos logos. On aime les afficher sur nos accessoires comme signe d’appartenance à une tribu, on aime les détourner, on aime les critiquer, ou les chercher dans d’autres formes parfois.

 

 

 

 

Mais souhaite-t-on vraiment revenir en arrière ?

 

 

02.

La mode des logos “sans visage” : le reflet des nouveaux modèles économiques des marques

 

J’appelle “sans visage” tous les logos qui, au-delà d’être conçus à partir de typographies simplifiées ou sans serif, ont déclenché à travers leur refonte comme une anti-démarche : là où la figure du logo devait en elle porter le sens et les valeurs de la marque/entreprise, l’enjeu est à présent de rendre ceux-ci aussi indistincts que possible, de les fondre dans cette nouvelle masse qu’est le produit/service sans avoir un seul regard pour le passé.

 

 

 

 

 

 

 

 

Hedi Slimane n’est plus juste un directeur artistique invité au sein d’institutions à l’histoire surplombante ; les marques se fondent à présent dans son style comme elles pourront se fondre dans le style de leurs futurs créateurs.
 
Pourtant, même si ces nouveaux logos sans visage sont inhérents à l’évolution des secteurs concernés, ils déçoivent souvent par leur caractère “trop simple”. C’est sans compter sur leurs nouvelles surfaces de déploiement.
 

03.

Le futur (déjà là) de l’image de marque

 

Les logos n’ont simplement plus besoin de tout porter en eux. Le signe n’a plus besoin de devenir le sens, parce que le sens lui-même n’a plus la même valeur qu’autrefois.

 

Exemple : en 1992, la NASA n’avait plus à évoquer l’espace : elle l’avait déjà conquis.