La “Fashion Tech” : une attractivité indéniable
Nous projetons encore et toujours sur les nouvelles technologies nos fantasmes les plus fous, et la mode connectée est la plus à même de satisfaire nos imaginaires.
La mode porte en son sein une essence de temporalité, qu’elle soit rétro ou futuriste, et les savoirs-faires artisanaux et technologiques peuvent s’articuler ensemble autour de pièces exceptionnelles capables de se modifier selon le contexte dans lequel elles sont portées ou selon l’humeur de l’utilisateur.
D’abord méprisés pour leur esthétique brute et jugée bas de gamme, les composants électroniques et l’univers visuel qu’ils convoquent sont à présent au cœur des défilés de la Fashion Week, ils sont même parfois le moteur d’inspiration derrière une collection entière.
La miniaturisation des composants a grandement participé à l’effervescence autour de la “Fashion Tech” : la conception de vêtements incorporant des nouvelles technologies était moins contraignante (tant techniquement que financièrement), et les limitations matérielles d’intégration de composants (tels que les essentielles batteries) ont pu être rapidement contournées pour laisser toute la place aux concepts et visions des designers.
La fibre optique reste notamment très prisée par des créateurs avant-gardistes pour signer des pièces futuristes. En 2016, elle a notamment volé la vedette aux célébrités invitées à l’incontournable Met Gala pour l’édition “Manus x Machina: Fashion in an Age of Technology” tant elle a été utilisée.
Ainsi, de l’imaginaire collectif aux défilés et tapis rouges, la mode connectée s’est faite une place dans nos quotidiens, et investit à présent des accessoires ou des vêtements accessibles par tous, les “wearables”.